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Bienvenue sur le blog de l'Association des Amis de la Chapelle Saint-Gonery à Plougrescant, village de bord de mer dans les Côtes d'Armor.

Au centre du bourg de Plougrescant, cette chapelle classée des XII et XVe siècles attire le regard par sa flèche penchée, son vaste enclos paroissial, sa chaire à prêcher et son if multicentenaire.

A l'intérieur, elle révèle ses richesses, entre autres, une Vierge à l'Enfant en albâtre et une crédence remarquablement sculptée, toutes deux du XVIe siècle, mais surtout des peintures naïves, fin du XVe siècle, représentant des scènes de l'Ancien et du Nouveau Testament, réalisées sur la voûte de la nef.

Vous pourrez déjà avoir une idée de ces richesses en allant dans la rubrique "Visite guidée de la chapelle" ci-dessous à droite.

Pour les horaires de visite, consultez la rubrique "Visite de la chapelle : renseignements, horaires", également ci-dessous à droite.

Pour sauvegarder et valoriser ce patrimoine unique, notre association, en plein accord avec la commune de Plougrescant, propriétaire de la chapelle, s'est fixé pour tâches d'aider à trouver les fonds pour les travaux nécessaires à sa restauration ou à sa conservation en l'état et de faire partager au plus grand nombre ce joyau de notre patrimoine par des visites guidées, des brochures (consultez la rubrique "Brochure explicative illustrée", ci-dessous à droite) , des cartes postales ou des manifestations culturelles.

Notre association propose en effet également des concerts dans la chapelle car son cadre magnifique et son excellente acoustique sont en effet tout à fait propices à ces manifestations.

Ce blog est donc le support et le prolongement de ces actions tout en permettant un suivi de l'actualité entourant cette chapelle et les activités de notre Association.

Si vous souhaitez soutenir notre action en faveur de la chapelle vous pouvez adhérer à notre association comme indiqué à la rubrique "Adhérer à l'Association des Amis de la Chapelle Saint-Gonéry" ci-dessous à droite.

Pour nous contacter écrivez-nous à l'adresse mail : lesamisdesaintgonery@gmail.com

mercredi 16 novembre 2016

Les travaux de restauration ont repris dans notre chapelle.



Photo 1
Très attendu, le début de la dernière tranche de travaux a eu lieu le 24 octobre avec l’Atelier du Vieux Presbytère (sis à Lanvellec) pour la dépose du mobilier liturgique et son transport à l’Atelier où il sera restauré.
L’ensemble des travaux concerne le chœur et les transepts, leur durée prévue de 13 mois induit donc leur fin en décembre 2017. La pose d’une cloison entre le chœur et la nef va avoir lieu très bientôt pour isoler la partie en chantier, les visites de la partie du XIe et de la nef (voûte peinte) pourront donc avoir lieu sans problème à l’exclusion de la partie en travaux.
Le gros travail de cette première séquence n’a duré que 3 jours, en illustration de la parfaite maitrise du sujet et de la qualité du professionnalisme de l’Atelier. Ce fut l’occasion de voir la chapelle sous des apparences insolites (photos 1 et 2 : début et fin des travaux), (photos 3 et 4 : tout le retable sur le sol de la nef), photos 5, 6, 7.
(Pour agrandir les photos cliquer dessus, puis pour revenir sur le site cliquer à côté de la photo)
Photo 2
Photo 3

Photo 4
Photo 5
Photo 6
   
Photo 8
Photo 7
On peut constater sur les divers éléments la présence de fentes, écailles et altérations dans le bois et la polychromie (photos 8, 9, 10 et 11). Sur la photo 11, il figure une des 2 petites niches dont dispose le retable, elles étaient le siège de 2 statues (hautes de 40cm) enlevées bien avant le début des travaux en 2012 pour être mises à l’abri au presbytère de Tréguier. 

Photo 9
Photo 10

Photo 11

Photo 11 bis
Figurant saint Jude et un évêque (photo 11 bis) elles reprendront leur place à l’issue des travaux, restaurées et sécurisées par une fixation au lieu d’une simple pose.
La dépose du retable a permis de mettre à jour (photo 12) une niche dans le mur : un sacraire, cet ancêtre du tabernacle contenait en haut le saint-Chrême et en bas le saint Sacrement. On voit bien (photo 13) de chaque coté la rainure permettant de placer une planche le séparant en 2 compartiments et dont il reste un morceau au fond. 

Photo 12
Photo 13
On voit qu’une frise à motif de feuillage (photo 14) avait été peinte au dessus du sacraire, elle figure aussi sur le coté droit du mur (photo 15). C’est le Concile de Trente (1545 à 1563) qui a préconisé l’usage du tabernacle placé sur l’autel en remplacement du sacraire. On peut donc estimer que ce sacraire date bien de la construction de cette partie de la chapelle au XVIe siècle. 

Photo 15
Photo 14
                                                         


Photo 16
Photo 17


Photo 18
Les travaux à faire sur les murs nécessitent la dépose des éléments les garnissant et leur mise à l’abri à Lanvellec où ils seront l’objet de diverses restaurations. Il en est ainsi du grand tableau de la Descente de Croix (photo 16), de la Vierge en albâtre (photo 17) et aussi du Christ en Croix (photo 18).
On voit sur celui-ci la présence de protections mises en place en attendant le travail de restauration. Il s’agit de morceaux de « papier japon » posés temporairement avec un produit adhésif sur les parties repérées abîmées (craquelures, écailles), afin d’éviter une aggravation de leur état. Avant le transport à Lanvellec, deux spécialistes en polychromie de l’Atelier Régional de Restauration sont venus dans la chapelle faire cette opération notamment sur la statue d’Éliboubane (photo 19) et aussi sur celle de saint Jude et de nombreux éléments du retable (photo 20). La chaire a fait l’objet d’un examen complet, il a notamment révélé la teinte d’origine (photo 21).

Photo 19

Photo 20

Photo 21











Après avoir démonté la barrière métallique, l’entreprise de ferronnerie l’a emmenée en atelier pour restauration (photos 22, 23) ou bien remplacement à neuf ? Ce sera maintenant au tour du menuisier de venir bientôt enlever toute l’estrade dont l’état nécessite absolument une complète restauration en atelier. Il sera intéressant de voir ce que sa dépose laisse apparaître : terre ou bien dallage ? Éventuels vestiges funéraires ?

Photo 22

Photo 23
Selon le planning prévu, la chapelle devrait connaître ensuite un répit jusqu’en janvier 2017, date du début des travaux de maçonnerie qui se termineront à la mi-juillet 2017 avec aussi un mois de travaux d’électricité/éclairage. 
À l’automne, le dallage sera déposé et rejointoyé, un travail de restauration aura lieu pour les vitraux. À partir de novembre, ce sera ensuite le point final de cinq ans de travaux avec quelques travaux d’électricité au sol et surtout la repose générale de tous les éléments en retour de restauration.

dimanche 28 août 2016

Assemblée générale de notre association et point sur les travaux dans la chapelle.



Association des amis de la chapelle Saint-Gonéry

Compte-rendu de l’Assemblée générale du 9 août 2016


L’Assemblée commence à 18H30. L’Association compte à ce jour 164 membres à jour du paiement de leur cotisation ; avec un total de 85 membres présents ou représentés, le quorum requis est atteint.

Rapport Moral et d’Activité – Perspectives de l’exercice 2016/2017


L’exercice achevé, allant du 1er juillet 2015 au 30 juin 2016, a été marqué essentiellement par la poursuite de la 2ème tranche des travaux de restauration de la chapelle. Le bilan est très positif en ce qui concerne la chapelle, et c’est bien là l’essentiel, aussi bien pour son aspect que pour l’assurance obtenue quant à sa bonne conservation. On note une baisse très importante du nombre de visiteurs dans la chapelle (3000 au lieu de 8 600 en 2014/2015), ceci est dû au déroulement des travaux. Les conséquences financières sont mises en évidence dans le rapport financier des trésoriers. Le rapport moral du président décrit le gros travail effectué sur la partie la plus ancienne (XIe siècle) et sa réussite vu le bel aspect du bâtiment, murs et toit. La garantie est obtenue quant à sa mise à l’abri des dégradations qui menaçaient gravement sa conservation. Le rejointoiement des dalles du sol depuis l’oratoire du XIe jusqu’au chœur, la restauration des portes du XVIe et XVIIe ont complété cette tranche de travaux. Un petit diaporama a illustré tout ceci, avec notamment un montage photo présentant une vue du bâtiment en 2011 et la même en 2016, après travaux.

Notre expo-vente en août 2015 a connu un bon résultat, il en est de même pour les ventes du livret de la chapelle, réédité en 350 exemplaires en novembre 2015. Installées en avril 2016, les plaques Monument Historique offertes par l’Association accroissent indéniablement l’attractivité exercée par la chapelle auprès des visiteurs. L’Association de la chorale des Kanerien Landreger nous a fait un généreux don. Autre don, celui de la famille de Coëtlogon : un meuble sculpté par Joseph Savina et mis dans la chapelle. Notre Association a fait un don à l’Association de la Vallée des Saints pour la prochaine érection d’une statue de Sainte-Éliboubane, mère de Saint-Gonéry.

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Point sur les travaux dans la chapelle.
La dernière tranche de travaux de restauration va concerner le chœur et les transepts. Nous apprécions la décision prise par Madame le Maire de demander aux entreprises de ne pas commencer à œuvrer avant la mi-septembre. Ceci nous permet l’accueil des très nombreux visiteurs de la période estivale 2016 dans la chapelle, ouverte alors matin et soir. Six nouveaux guides bénévoles : Claire Clochet et son fils Jean-Baptiste, Suzanne de Charnacé, Jocelyne et Jean Pierre Masson, Jean Siméon Rocher ont rejoint l’équipe habituelle : Jean-François Corre, Jean-Pierre Meyniel, Patrick Peyron, Michèle et Marc Ponsonnet. Les travaux concerneront le mobilier liturgique, l’éclairage et la pose d’un enduit mural conforme historiquement aux aspects anciens de l’édifice. Nous espérons que l’éclairage des peintures de la nef, mis en place en 2014, sera amélioré : les visiteurs et nous-mêmes le jugeons insuffisant. Le rejointoiement des dalles du sol nous permettra l’opportunité de découvrir la valeur architecturale de la crypte située sous le tombeau (XVIe siècle) de Mgr du Halgouët, ceci se fera en présence du Curé de Tréguier et d’un descendant de la famille de l’évêque. Les travaux (fin avant l’été 2017 ?) ne devraient pas nuire à l’attractivité de la chapelle : l’oratoire et surtout la nef, avec son plafond peint, seront visitables. Seuls le chœur et les transepts seront fermés au public.

En cet été 2016, nous exposons dans le transept Sud une œuvre peinte sur bois en 2016 par Jean Gérard, peintre de Perros-Guirec, elle représente en un foisonnement de couleurs : l’Arche de Noé. Dans le transept Nord, une autre œuvre : un Chemin de Croix en 14 stations, peint en 1956 par Serge Bazille peintre de Buguélès. Ces deux expos se termineront en fin d’été, ou juste avant la reprise des travaux en mi-septembre. À l’issue des travaux (avant l’été 2017 ?), la chapelle disposera de nouvelles chaises plus confortables venant de l’église paroissiale où elles sont en excédent, merci à la paroisse pour ce transfert. Il améliorera l’accueil lors de la tenue de concerts qui figureront dans le cadre des activités de l’Association lorsque les travaux seront achevés. En attendant, notre objectif essentiel est toujours d’aider la mairie au paiement de sa part des travaux. Nous avons présenté un tableau estimatif avec des chiffres fournis par la Mairie, nous la remercions de cette communication. On y voit le montant total des travaux : 1 132 931€ TTC, les aides acquises publiques ou privées : 957 740€, d’où à payer par la commune : 175 191€. Nous avons complété ce tableau avec la déduction des montants actuels des avoirs de l’Association et des dons reçus par la Fondation du Patrimoine. D’où une part communale nette à payer d’environ 70 000€ au 30/06/2016. En faisant une prévision du cumul de ces aides aux échéances de nos prochains exercices, on arrive par exemple au 30/06/2018 à une part d’environ 35 000€. C’est en toute concertation avec la Mairie qu’une date sera déterminée pour mettre fin à cette aide de l’Association.

Rapport Financier des trésoriers

Le trésorier Patrick Peyron a donné lecture de ce rapport. Après cette lecture, le trésorier Jean-François Corre a informé l’assemblée de l’excellent chiffre des visites de la chapelle en ce début d’été : 3 300 visiteurs en 38 jours.

Approbation des rapports.
Les deux rapports sont approuvés à l’unanimité.

Élections au Conseil d’administration
Deux membres du CA, Jean-François Corre et François Lesort, arrivés en fin de mandat ont été réélus. Xavier de Roquefeuil qui avait présenté sa candidature a été élu, devenant donc nouveau membre du CA.


Aucune question n’a été posée, l’Assemblée a pris fin à 19H50. 9 août 2016, le président Marc Ponsonnet




vendredi 12 février 2016

La chapelle Saint-Gonery libérée.




Après de longs mois de travaux, la restauration des murs extérieurs et de la toiture de la partie la plus ancienne de la chapelle est maintenant terminée.
La chapelle Saint-Gonéry a pu ainsi être complètement libérée de ses échafaudages, de ses bâches et de ses clôtures de chantier.
Quelques photos permettent d'apprécier l'aspect extérieur avec tous les joints refaits et la toiture remise à neuf.

















Par ailleurs le rejointoiement des dalles de la nef est achevé ce qui veut dire que la chapelle est à nouveau visitable, pour ce faire téléphoner aux numéros indiqués dans la rubrique visite et  renseignements du présent blog.



Dallage de la nef



Restent comme travaux à effectuer la remise en place des portes sud actuellement en réparation et les travaux dans le chœur et les transepts.

La Vierge de Saint-Gonéry par Maurice Denis



La Vierge de Saint-Gonéry

Le grand peintre Maurice Denis (1870-1943) a peint, une fois en 1922, notre chapelle qu’il aimait beaucoup, en fait la Vierge et l'Enfant devant l'if tricentenaire et la chaire à prêcher de l'enclos paroissial avec la chapelle en arrière plan.
Un certain nombre d'adhérents, que nous remercions, nous avaient d'ailleurs prévenus quand ce tableau, une huile sur toile H: 68 cm x L: 55 cm, signé et daté en bas à gauche, avait été vendu chez Christies en mars 2014.

Comme à son habitude, Maurice Denis ne peignait pas sur le motif, mais faisait un petit croquis, rapidement annoté pour garder mémoire des couleurs, et en tirait un tableau plus tard, à l’atelier.
Un admirateur de notre chapelle nous a fait parvenir ce croquis.




Maurice Denis a peint aussi un beau tableau représentant les aiguilles de Pors Scaff, autre lieu emblématique de notre presqu'île qui n'en manque pas ...




samedi 2 janvier 2016

Avancement des travaux à fin décembre 2015 : le reportage illustré



Photo 1. Plougrescant vu du toit de la chapelle.

Au mois de juillet dernier, notre Assemblée Générale, dont le compte-rendu est visible sur ce blog, nous avait donné l’occasion de faire un point sur les travaux 2015 qui concernent la partie du XIe siècle de la chapelle et la restauration d’une partie du sol.
Repris fin avril, puis interrompus pendant la période estivale, les travaux ont continué comme prévu début octobre : les maçons ont poursuivi leur intervention sur la face extérieure des murs de la tour du XIe et ils nous ont communiqué des photos de ce travail, avec au passage une vue inédite prise de l’échafaudage (photo 1).

Pour agrandir les photos cliquer dessus, on peut également voir la totalité des photos dans un diaporama à défilement automatique en cliquant ici. 

La non-verticalité de ces murs a favorisé les infiltrations d’eau et provoqué d’importantes dégradations dont l’existence est apparue à l’enlèvement des anciens joints en creux.
En plusieurs endroits, des travaux de maçonnerie ont été indispensables pour boucher des cavités de parfois 70 à 80 cm formées après l’enlèvement des éléments disjoints par l’eau (photos 2, 3, 4, 5 et 6).


Photo 2

Photo 5
Photo 3

Photo 4

Photo 6










Afin de faire obstacle à ces infiltrations, grandement favorisées par la non-verticalité des murs, les nouveaux joints sont beaucoup plus couvrants que les anciens et induisent un changement d’aspect des murs.
En réponse aux critiques que cela a suscité, l’architecte des Monuments Historiques a justifié la nécessité de tels joints et exprimé leur conformité aux règles de restauration.
Quelques extraits de son argumentation tout à fait crédible: « La maçonnerie du clocher est de très mauvaise qualité avec des espaces entre les pierres assez importants. Par définition les joints sont par conséquent larges ». À propos de l’inclinaison des murs : « Cette disposition amène une exposition importante aux intempéries et par conséquent une nécessité d’avoir des joints qui ne forment pas de creux entre les pierres pour éviter la stagnation de l’eau dans les maçonneries (creux qui, par ailleurs, seraient de nature à favoriser le développement des micro-organismes ou de végétation plus importante) ».
Au sujet de la conformité aux règles de restauration : « Les joints en retrait ou en creux sont une interprétation moderne, tous les joints anciens retrouvés sur des édifices médiévaux sont couvrants, autant pour favoriser l’écoulement de l’eau (fonction première du joint) que pour pouvoir régulariser la surface pour l’application selon les cas d’un décor, d’un simple badigeon ou plus simplement de faux joints redessinés ou gravés. Quand aucun de ces dispositifs n’existe, l’alignement des joints avec les moellons permet de faire dominer les éléments moulurés par rapport aux parements plats ».


Photo 7

Photo 8

Photo 9





La charpente nécessitait une réfection, le travail a commencé par le coté Sud. Les couvreurs ont enlevé toutes les ardoises (photos 7,8 et 9), faisant apparaître les voliges, posées verticalement dans le sens de la pente du toit. Ces voliges ont toutes été enlevées par les charpentiers découvrant une charpente bien cachée jusqu’alors à nos yeux (photos 10 et 11) et ils ont mis en place quelques chevrons neufs (photo 12).


Photo 10

Photo 11

Photo 12














Sur le coté Nord il ne semble pas qu’il y ait eu la nécessité de remplacer des chevrons, ce coté a bénéficié le premier de l’achèvement du travail par la pose de voliges neuves, placées maintenant horizontalement (photo 13), puis par la repose des ardoises (photo 14).

Photo 13

Photo 14





























Les couvreurs sont ensuite passés côté Sud pour la pose des voliges (photos 15 et 16), il s’agit maintenant de remettre en place les ardoises (photos 17 à 21), à clouer sur les voliges. Ceci prend évidemment du temps puisque ces ardoises anciennes doivent être presque chaque fois retaillées pour une parfaite mise en place. Le travail sur le toit se terminera mi-janvier, nous verrons alors avec plaisir la chapelle se déshabiller de l’échafaudage.


Photo 15

Photo 16

Photo 17

Photo 18
Photo 19

Photo 20

Photo 21

À l’intérieur de la partie du XIe siècle, les maçons ont remis en place et rejointoyé les dalles qui avaient toutes été déposées pour la restauration du sol et les croix ont été rescellées sur le tombeau.
Ils ont également rejointoyé, enduit et badigeonné les murs (photos 22 et 23), comme dans la nef au cours de la 1ère tranche des travaux. Les murs, en pierres apparentes avant les travaux de restauration, retrouvent peu à peu leur aspect du début du siècle dernier. Sur les cartes postales de cette époque là, on constate en effet la présence, sur tous les murs de la chapelle, d’un enduit parsemé d’hermines bretonnes. Le nouvel enduit à la chaux présente l’avantage de laisser respirer le mur (contrairement aux enduits anciens au ciment), il apporte également une isolation ainsi qu'une nette amélioration de la luminosité dans la chapelle comme on peut le constater maintenant.
Les portes Ouest (XVIIe siècle) et Sud (XVIe siècle) sont parties en atelier de restauration, remplacées par des fermetures provisoires.

Photo 22

Photo 23

Cette tranche de travaux va se poursuivre par la restauration du sol dans la nef : selon les dernières infos communiquées par les maçons, il n’y aura pas de dépose des dalles et décaissement, mais enlèvement des anciens joints suivi de la mise en place d’un nouveau rejointoiement consolidant et régularisant le dallage existant.

La fin de cette tranche, coïncidera avec le début de la dernière tranche qui concernera l’ensemble du chœur et les transepts (dont le sol) y compris la restauration du mobilier liturgique.
Cette partie sera isolée de la nef par une cloison provisoire qui permettra une reprise des visites excluant la partie en chantier.
Il est bien difficile de prévoir une date pour cette reprise, car travaux de rejointoiement du sol rendent impossible les visites.

Il existe toutefois une certitude : la chapelle constitue un important élément du patrimoine touristique de la commune, la municipalité de Plougrescant veillera à ce que la conduite du chantier soit programmée de façon à ce que rien ne s’oppose aux visites pendant la période estivale de forte fréquentation touristique. Notre Association est bien entendu en plein accord avec cet objectif tant sur un plan touristique que financier.
Les dons des visiteurs viennent en effet abonder notre aide versée à la Mairie pour le paiement de la part municipale des travaux et c'est malheureusement l'équivalent des 5000 € habituellement récoltés en dons pendant l'été qui ont été perdus pendant la fermeture de l'été 2015.